Samedi 12 décembre, une centaine de personnes a participé au défilé “procession” dans les rues de Montpellier (Comédie, rue de la Loge, Jean Moulin, Jeu de paume, St Guilhem, rue de la Loge, esplanade Comédie) avec en tête l’humanité en charge de la planète, l’ours polaire (rendez-moi ma banquise, bande d’humains), les porteurs des 10 globes, les participants vêtus de noir et masques blancs et une sono originale… Le NPA a, notamment à travers sa commission écologie, largement contribué à cette initiative unitaire. Le NPA a également participé à plusieurs initiatives en Languedoc-Roussillon.
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Sur le site national du NPA : URGENCE CLIMATIQUE, JUSTICE SOCIALE !
in MIDI LIBRE Montpellier : une photo, pas d’article !!!
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in l’Hérault du jour : un article
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Sete. Environnement Mobilisés pour valoriser l’aspect social
Alors qu’à Copenhague (lire en deuxième cahier), on évoque la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à Sète, on était mobilisés hier pour que personne n’oublie l’aspect « social » des décisions qui seront prises.
A l’appel des Verts, du NPA, de la Confédération paysanne et d’Attac, une quarantaine de bénévoles ont hier après-midi investi l’Esplanade, à grands renforts de banderoles et de panneaux didactiques, pour sensibiliser le quidam aux enjeux d’une politique environnementale qui exclurait l’humain : « Il ne s’agit pas de créer un marché supplémentaire » mais plutôt « un nouveau modèle de développement social ». Projections et débats au Comoedia figuraient également au programme de cet après-midi consacré à « l’urgence climatique et la justice sociale ».
Nimes. Climat Parapluies et parasols de sortie pour Copenhague
Presque 100 personnes étaient mobilisées hier à Nîmes, place aux Herbes, « pour le climat et la justice sociale », en marge du sommet de Copenhague, à l’appel de partis politiques comme les Verts ou le Parti de gauche et d’associations comme Attac… en tout, une douzaine d’organisations. Munis de parapluies ou de parasols pour dire leur crainte des dérèglements climatiques, les manifestants n’attendaient pas grand-chose du sommet. « Parce que les intérêts capitalistes passent avant tout », déplorait Eddy (NPA). Janie Arnéguy (Alternatifs) insiste sur de nécessaires « mesures compensatoires pour les pays pauvres ». Quant à Pierre Peguin (Sortir du nucléaire), il évoquait une énergie synonyme de « beaucoup de risques, alors qu’elle ne représente que 2,7 % de l’énergie mondiale ».
Perpignan. De Copenhague à Perpignan, un même combat : le climat Barbara Gorrand
Hier, comme un peu partout sur la planète, plus de 200 manifestants se sont rassemblés à Perpignan derrière la bannière “Urgence climatique justice sociale” pour exhorter les politiques à agir réellement lors du sommet de Copenhague.
I l y a ceux à qui poser la question rhétorique du “pourquoi” relève presque de l’incongruité. “Pourquoi les Verts sont là ? Mais parce qu’il faut obliger tous ceux qui sont réunis à Copenhague à être plus ambitieux ! Leur feuille de route est nettement insuffisante. Il faut se positionner à l’horizon 2050, être exigeants sur l’aide à apporter aux pays en développement, ne pas laisser le terrain aux nouveaux industriels, car c’est une cause qui ne peut pas être servie par eux ! Et puis surtout, nous croyons aux mobilisations citoyennes : les Etats, on peut les obliger à prendre des décisions”. Celle qui parle, c’est Katia Mingo, secrétaire départementale et porte-parole régionale des Verts. Un peu moins enthousiaste quant à l’action des “grands” réunis à Copenhague, mais tout aussi virulente, Maryse Gravey pour Greenpeace : “Notre pétition a réuni 550 000 signatures, que nous avons remises au président Sarkozy jeudi. Il nous a écoutés, mais il n’a rien entendu. Donc, il ne fera rien remonter à l’Europe, et donc, l’Europe ne va pas se positionner… Mais nous sommes surtout là en soutien à la grande manifestation qui se tient maintenant à Copenhague. Parce que nous allons droit dans le mur, mais il reste un tout petit espoir…” Il y a aussi ceux qui, à l’instar du NPA – dont la fraction “jeunes” n’a pas été la dernière à se faire entendre – désespèrent complètement des politiques. “Nous avons un peu été à l’origine de la création du collectif, parce qu’il est temps que l’on travaille tous ensemble, explique Bernard Cholet . Et si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour que les gouvernements sachent que dans la rue, les gens n’ont plus confiance en eux. Et nous n’en sommes qu’au début du combat”.
La conviction militante Mais finalement, ceux à qui il convient de poser la question “Pourquoi manifestez-vous aujourd’hui ?”, ce sont les citoyens. Car si toutes les organisations associatives ou politiques avaient plusieurs raisons, hier après-midi, de battre le pavé catalan, certains n’en avaient qu’une seule : la conviction militante. C’était le cas, notamment, d’Olivia et de Julien. “Il va se prendre une décision majeure pour notre avenir, pour celui de nos enfants, pour celui de la planète, et on ne peut pas se contenter de la regarder à la télé… D’ailleurs, nous n’avons pas la télé ! Ici, nous nous sentons plus à notre place qu’à courir les boutiques pour faire les cadeaux de Noël”. Quant aux passants, qui regardent le cortège, un peu interloqués : “Tout est fait pour endormir la conscience des gens. Ce qui fait la Une, c’est pas Copenhague, c’est la maladie de Johnny ! Le problème, c’est que les gens sont concernés, mais ils ne s’en rendent pas compte. Pas encore. Et il y a des fortes chances pour que lorsqu’ils s’en apercevront, il soit trop tard…”
Mende. Environnement Manifestation pour l’urgence climatique Mathieu LAGOUANÈRE
Pas forcément facile d’alerter les passants sur le réchauffement climatique, quand le mercure flirte avec le zéro. C’est pourtant bel et bien ce à quoi s’est appliquée la quarantaine de militants rassemblés hier matin sur la place de la République.
Pour ce rendez-vous fixé par le collectif lozérien pour l’urgence climatique et la justice sociale (*) dans le cadre d’un appel international lancé en parallèle au sommet de Copenhague, une poignée d’entre eux est arrivée en vélo, depuis Barjac. Un symbole parmi d’autres.
Car le mot d’ordre était en effet de porter le gilet jaune fluo que les automobilistes se doivent d’enfiler en cas… d’urgence. Un manifestant avait fait le déplacement avec son ours polaire en peluche quand quelques autres portaient un large sombrero, histoire de se tenir prêts à affronter la hausse des températures annoncée…« L’urgence climatique concerne tout le monde », martelaient les militants en distribuant différents tracts. Cela, avant de se lancer dans un petit tour de ville, momentanément rejoint, en ces temps d’animations par un orchestre de pères Noël.
Inutile de demander ce que les membres du collectif ont commandé aux vieux bar bus…* Le collectif lozérien : Alepe, Attac, Confédération paysanne, Europe écologie, Gauche alternative, Les Écrevisses mazoutées, les Robins des bois, Non à la 2 e autoroute, NPA, Parti de gauche.