Régionales : réunion unitaire Languedoc-Roussillon mercredi 25 novembre

Le NPA Languedoc-Roussillon avait proposé une rencontre régionale des organisations de la gauche anticapitaliste et antilibérale, mercredi 25 novembre.
Le PCF, le PG, la FASE, les Alternatifs, la Gauche Unitaire, le mouvement des Objecteurs de Croissance ont annoncé leur participation.
Cette réunion aura donc lieu dans les locaux du NPA à Montpellier à 20 H.

Sur les enjeux nationaux voir ici

Sur l’état des discussions dans d’autres région, voir

Voir sur Mappy où se situe le 14 rue du Commerce Montpellier

La lettre du NPA Languedoc-Roussillon, ci-dessous a été faite après le CPN du NPA de novembre et rappelle son contenu.
Depuis, le conseil exécutif du NPA a fait de nouvelles propositions de compromis, toujours jugées inacceptables à l’échelle nationale par le PCF et le PG. Voir ici ou plus bas
Cette proposition de compromis indique entre autres sur la question qui fache (la cogestion des régions avec le PS) : “Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie qui mènerait une politique libérale conforme aux exigences du patronat et de l’Union Européenne.

Malgré ce désaccord important à l’échelle nationale, le NPA LR considère qu’il est possible ici de parvenir à une liste unitaire.
En effet, les différentes formations politiques de la gauche radicale en Languedoc-Roussillon ont plus ou moins exprimé le refus de toute alliance avec la liste conduite par G. Frèche, ce qui évacuerait, de fait ici, la question de savoir si on peut ou non mener une politique anti-libérale dans le cadre d’une alliance avec le PS.

Dernier courrier avec la proposition d’ordre du jour faite par le NPA LR.

Bonjour à tou-te-s.

A propos de la réunion du 25 novembre à 20h.
Le NPA Languedoc-Roussillon a prévu une délégation composée de 8 membres : un pour la Lozère et pour l’Aude, deux pour le Gard et l’Hérault et les Pyrénées Orientales
Nous ne savons pas comment vous envisagez la composition de vos délégations. Aussi, serait il bien que vous nous l’indiquiez par retour de mail.
Nous souhaitons avoir une discussion à l’échelle régionale mais il faudrait que les délégations soient numériquement équilibrées.
Nous sommes donc prêt à revoir cette composition.

Le NPA Languedoc-Roussillon propose l’ordre du jour suivant.
Bien entendu, il ne s’agit que d’une proposition.

Nous proposons de ne pas réaborder, lors de cette réunion, le débat national mais de voir si la spécificité du Languedoc Roussilon, vu ce qu’est la tête de liste PS, peut permettre un accord de premier tour entre nos formations.
Nous proposons de commencer par l’essentiel et ce centrer la réunion sur ces deux sujets.

. point 1 : Quels éléments de programme pourrions nous défendre en commun en LR ?

. point 2 : Comment se positionnerait-on sur la question du second tour en LR ?

Si un accord apparaît possible sur ces deux points, il faudrait dégager une méthode pour les préciser et les rédiger en vue d’une nouvelle réunion.

Nous pensons aussi qu’il faudrait aussi discuter des points 3 et 4 ci-dessous.
Cependant, le 25 novembre, nous ne pourrons certainement pas, au mieux, aller au delà d’un court échange exploratoire sur ces deux derniers points.
Bien entendu chaque formation a ses rythmes de débat interne qu’il est nécessaire de respecter.
Il faudra de toute manière prévoir une nouvelle réunion sur les points 1 et 2 et sur ces sujets 3 et 4.
Donc, en fonction de l’heure et des débats, nous proposons de voir si on aborde ou on reporte à une nouvelle réunion les points suivants 3 et 4.

. point 3 : premier échange exploratoire sur le nom à donner ou à ne pas donner à notre éventuellle liste commune.

. point 4 : si un accord, au moins sur l’essentiel, se dessine autour des points 1, 2 et 3, court échange exploratoire, sur le type de liste et sa composition, juste pour débroussailler et voir comment chaque formation l’envisagerait dans les grandes lignes.

Cordialement
David Hermet

Lettre du NPA Languedoc-Roussillon du 15 novembre 2009

Le 15 novembre 09

Le NPA Languedoc-Roussillon s’adresse aux organisations de la gauche anticapitaliste et antilibérale, partie prenante des discussions en vue d’une liste unitaire dans notre région : Fédération, GU, MPEP, Objecteurs de Croissance, PG, PCF…

Proposition de réunion : mercredi 25 novembre 20h, 14 rue du commerce Montpellier.

Chers camarades

Notre projet national d’amendements à la proposition du Front de Gauche sur la question dite de la « stratégie » est ci-dessous, en gras (ajouts) et barré (suppression) .

“Un accord national pour la constitution de listes au premier tour différentes indépendantes de celles présentées par le PS et Europe écologie.

Ces listes répondront à trois objectifs indissociables : changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale, battre la droite et rassembler une majorité autour d’un projet vraiment alternatif à la logique du système qui est en crise aujourd’hui. En particulier autour des mesures que nous pourrions porter ensemble. Elles s’engageront à défendre ce programme dans les futurs conseils régionaux. Elles affirmeront leur volonté de les mettre en œuvre à la tête des régions, partout où nous nous jugerons en situation de le faire. Il doit s’agir d’une politique de rupture cohérente, déclinée dans les applicable dans le champ de compétences des régions, changeant réellement la vie des citoyens en donnant la priorité aux besoins sociaux, écologiques et démocratiques contres les logiques capitalistes, libérales et productivistes.
Nos listes s’engageront, sans ambiguïté, à faire barrage à la droite en se rassemblant avec les autres listes de gauche au 2ème tour à l’exclusion de tout accord avec le Modem, dans le cadre de fusions « démocratiques ». La liste arrivée en tête au 1er tour fusionnant avec les autres listes de gauche et écologique proportionnellement au 1er tour. Nous demanderons le même engagement au PS et à Europe Écologie.
Notre volonté est de porter des projets de transformation sociale réelle dans les régions. Si les conditions en sont créées nous pourrons travailler à leur mise en œuvre jusque dans les exécutifs régionaux car la gestion des régions ne peut s’envisager que comme un moyen d’atteindre nos objectifs. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Il s’agit de la possibilité de mettre en oeuvre les points essentiels. de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer. Cela ne sera pas possible dans le cadre d’exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d’adaptation au libéralisme. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite.”

Comme vous pouvez le remarquer, le CPN du NPA a fait le choix de peu amender ce texte.

Ce qui fait obstacle aujourd’hui à un accord national est donc la phrase qui traîte de la participation ou non à « des exécutifs qui seraient domimés par le PS et Europe Ecologie qui mènent une politique d’adapation au libéralisme ».

Ce désaccord est sérieux et a évidemment des conséquences. Nous avons entendu la déclaration de Marie George Buffet comme quoi l’objectif des listes unitaires devait être des « bonnes » majorités de gauche avec le PS et qu’il faudrait systématiquement aller dans les executifs avec ce parti. Cependant, en Languedoc-Roussillon, Marie George Buffet a déclaré « ni au premier tour, ni au second tour avec Frèche ».
Celui-ci étant vraissemblablement le candidat qui sera choisi par le PS, il nous semble donc que cette déclaration, si elle reflète les positions du PCF languedocien permet du coup de contourner l’obstacle qu’est ce désaccord entre le PCF et le NPA sur l’executif avec le PS.

Aussi, le NPA Languedoc-Roussillon propose une rencontre régionale, d’ici 15 jours, si vous êtes d’accord, dans nos locaux à Montpellier, des organisations engagées dans le processus de présentation de listes antilibérales et anticapitalistes aux régionales.
En effet, si personne parmi nos organisations n’entend fusionner ou former de majorité avec la liste PS dirigée par Frèche, le désaccord sur la participation aux executifs en Languedoc-Roussillon n’a pas de conséquences pratiques immédiates. (Quant à Europe-Ecologie, attendons de voir sa liste définitive et l’accord entre EE et une partie du Modem (cap 21). Dans l’hypothèse peu probable d’une victoire d’EE, le problème des executifs avec EE serait alors réglè par la propre déclaration du Front de Gauche non amendée par le NPA.)
Nous pourrions donc dans ce cas avancer sur les questions programmatiques et voir ce que nous pourrions défendre ensemble au premier tour.

Pour information, sur cette question programmatique, le CPN du NPA a voté majoritairement la proposition suivante, (voir ci-dessous) qui évidemment n’est pas à prendre ou à laisser. Elle devra aussi être déclinée et complétée en fonction des enjeux propres au Languedoc-Roussillon.

Le NPA Languedoc-Roussillon.

Voici la proposition que le NPA a faite lors de la réunion nationale du 16 novembre où le Front de Gauche n’est pas venu :

La possibilité de participer aux exécutifs régionaux dépend donc des rapports de force politiques et sociaux qui conditionnent la politique qui pourrait y être réellement mise en œuvre. Nous avons la volonté d’appliquer les points essentiels de notre programme, pas de faire le contraire de ce pourquoi nous sollicitons les suffrages des électeurs. Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie qui mènerait une politique libérale conforme aux exigences du patronat et de l’Union Européenne. Nous refuserons bien évidemment toute alliance avec le Modem ou une quelconque organisation de droite. Notre campagne, comme notre politique si nous sommes élus, n’ont pas d’autre objectif que de permettre aux travailleurs et aux classes populaires d’imposer leurs exigences contre la politique du patronat et de la droite, de porter ces exigences.

Dans le cadre des mesures d’urgences contre la politiques des classes dirigeantes face à leur propre crise, nous proposons quelques mesures de rupture, sur lesquelles nous ferons campagne et que nous sommes prêts à porter dans les conseils régionaux en aidant les mobilisations et en nous appuyant sur elles :

– les transports gratuits et 100 % publics,
– le refus des subventions au patronat et la récupération des aides versées aux entreprises qui licencient,
– un service public de la formation professionnelle et l’arrêt du financement de la formation contrôlée par le Medef,
– l’arrêt des fonds publics pour les lycées privés, le refus de la précarité pour les personnels des régions…
C’est sur ces points clés programmatiques que s’établit notre stratégie dans les conseils régionaux .
Notre campagne comme la politique de nos élus viseront à créer les conditions de leur mise en oeuvre.

Propositions du NPA sur le profil et le programme :

« Les régionales auront un double enjeu, local et national. Il s’agira de battre la droite. Mais il faut aussi que les politiques de droite et patronale soient battues et que, en lien avec les mobilisations populaires, des mesures d’urgence sociales, démocratiques et écologiques radicales inédites soient mises en œuvre. Telle est notre ambition, celle d’une gauche antilibérale et anticapitaliste unie, en phase avec les mobilisations populaires sociales et écologiques. Notre alliance se pose ainsi en alternative de la recomposition rose/orange/verte au centre qui s’affirme. Nous ne voulons pas d’une alternance sans changement, nous ne voulons pas gérer le système en nous contentant de le tempérer sur le plan social et écologique. Nous voulons changer les rapports de force. Nous voulons défendre un programme radical permettant de donner des réponses à celles et ceux qui souffrent des conséquences de la crise économique, celles et ceux qui sont inquiets de l’avenir de l’humanité confronté à une crise écologique d’une gravité exceptionnelle. Nous voulons la rupture, pour en finir avec le chômage et les licenciements, contre les privatisations, pour la mise en place d’un grand service public bancaire, pour la défense du pouvoir d’achat, la réduction du temps de travail, le droit à la sécurité sociale et à la retraite, pour la reconversion écologique, la mise en place d’un grand service public de l’énergie, pour le droit à l’éducation pour tous, contre toutes les formes de discrimination et d’oppression.
Nous déclinons ce programme de rupture en mesures régionales, en lien avec les mouvements sociaux
Nous tournerons la page des politiques de renoncement qui dilapident l’argent public pour les intérêts privés ce qui suppose de ne pas se laisser enfermer dans le carcan budgétaire et institutionnel qui risque de se durcir encore avec la réforme territoriale annoncée.
Il s’agit de mobiliser les fonds publics dans le strict intérêt des classes populaires et dans le cadre d’un plan conséquent de lutte contre le réchauffement climatique.
Cela passe par exemple par l’arrêt de toute subvention, au patronat, aux lycées privés, à la formation professionnelle contrôlée par le Medef ; par la récupération des fonds publics versés aux entreprises qui ont licencié ; par la mobilisation des fonds publics pour l’emploi public territorial statutaire ; pour le développement du service public de formation professionnelle, les lycées publics ; par le développement des services publics de transports gratuits. »
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