Lire le communiqué du comité NPA biterrois.
Deux à trois cents personnes se sont rassemblées mercredi 9 septembre devant la mairie de St Pons
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communiqué de presse du NPA biterrois
Depuis la mi aout 2009 plusieurs dizaines de militants associatifs et politiques qui résident dans la périphérie de st Pons ont été interpellés et/ou auditionnés dans le cadre d’une chasse policière organisée à un corbeau,celui ci menacerait quelques personnalités de droite locale ( Couderc, sénateur maire de Béziers) et nationale ( Sarkozy, président de la république)
Ces militants sont toujours impliqués dans des combats écologiques, associatifs et politiques de masse souvent victorieux(contre la méga décharge de SITA).
Ils bénéficient du soutien de la population :
– plus de 20 % aux élections municipales de st Pons pour leur liste unitaire
– plus de 18 % aux élections européennes pour le total des listes de la gauche radicale.
Les combats collectifs militants n’ont rien à voir avec une action violente individuelle, la confusion entretenue entre actions collectives radicales et actions individuelles violentes depuis plusieurs semaines par les très nombreux policiers présents sur le st ponnais, ne visent qu’à créer un amalgame pour justifier leur violence policière.
Le comportement du député maire (PS) de st Pons, Kleber Mesquina, restera un modèle de pleutrerie et un exemple du refus de la plus élémentaire solidarité, il est d’ailleurs désavoué par des militants PS locaux ne comprenant pas la mesquinerie de son attitude .
Cette « gestion » politique et policière est une des caractéristiques de l’état sarkozyste qui n’hésite pas à criminaliser l’action politique et syndicale.
Preuve si besoin en est les dernières inculpations : au niveau local, de jeunes de la Deveze et de rooms,de Bové ( arrachage de plants OGM à murviel les Béziers);
au niveau national, les inculpations à titre collectif d’équipes syndicales ( les Conti, les mollex…)ou à titre individuel (ch. Hoareau à Marseille).
A travers cette criminalisation l’état sarkozyste tente de briser les résistances qui s’opposent à la destruction des acquis sociaux.
Cette violence policière est le corollaire de la violence sociale impulsée par l’UMP et le patronat.
le NPA s’oppose et s’opposera toujours à cette dérive sécuritaire dangereuse.
Le NPA BEZIERS réaffirme sa pleine et entière solidarité à tous les militants incriminés, qu’ils soient associatifs, communistes, libertaires ou membre du NPA .
Le Nouveau Parti Anticapitaliste continuera à favoriser l’exigence traditionnelle d’unité et de solidarité qui se renforce sur saint Pons à travers l’action de son comité local.
nous appelons à la mobilisation et à la riposte la plus large possible, tant au niveau local que national.
rassemblement unitaire mercredi 9 septembre 11 heures devant la mairie de St Pons
Le secretariat du comité NPA Béziers
Article de Midi Libre (François BARRÈRE)
Affaire du corbeau Après sa garde à vue, la colère du buraliste de Saint-Pons-de-Thomières
Pierre Blondeau avait été arrêté jeudi avec dix autres Héraultais dans l’enquête menée sur la mystérieuse Cellule 34.
« Je suis en colère, parce que je viens de voir encore deux policiers en face de mon magasin, que j’ai chassés. Ça s’appelle du harcèlement ou de l’acharnement, ils commencent tous à me chauffer la tête ». Pierre Blondeau, le buraliste de Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), n’a pas digéré les trois journées qu’il vient de passer en garde à vue à Montpellier, aux mains de la police anti-terroriste.
Cet ancien légionnaire, militant communiste, que beaucoup à Saint-Pons-de-Thomières décrivent comme « une grande gueule » était le principal suspect parmi les onze personnes arrêtées jeudi dans les hauts-cantons de l’Hérault, dans le cadre de l’enquête ouverte sur cette mystérieuse « Cellule 34 » qui a envoyé une trentaine de lettres de menaces, accompagnées de munitions, à des hommes politiques de droite, dont le président Sarkozy. « La lutte continue, je vais continuer à dire ce que je pense, ils ne me feront pas baisser la tête », a déclaré Pierre Blondeau hier sur France Bleu Hérault. « Ils veulent absolument par tous les moyens trouver ce corbeau, mais les moyens employés sont quand même limite, au moins moralement.»
Le coup de filet policier de jeudi n’est pas près d’être oublié à Saint-Pons, d’autant qu’il visait, à tort, toute une série de militants associatifs et syndicaux de gauche, plutôt hostiles à l’action municipale. Qui s’interrogent aujourd’hui sur la façon dont les cibles ont été choisies : « On a fait une liste, en rajoutant des noms, on se demande bien à la demande de qui », lâche l’un d’eux. Des questions qui évoquent ce qu’écrivait en août, après une première visite policière, Pierre Blondeau dans la Commune, la feuille d’opinion qu’il publie à Saint-Pons : « Je suis prêt à offrir 12 numéros de la Commune à celui ou celle qui me donnera le nom du salopard ou de la hyène qui m’a aimablement envoyé la section antiterroriste. Et fait croire à ceux-ci et à la France entière que j’étais un suspect potentiel. » Bref, l’ambiance risque d’être plutôt lourde désormais à Saint-Pons, où un rassemblement est annoncé mercredi. D’autant que la chasse au corbeau n’est visiblement pas fermée dans les hauts-cantons. Des policiers en civil ont été remarqués samedi soir et dimanche matin à Saint-Pons, bien après la libération des derniers gardés à vue, et d’autres auraient été aperçus hier dans plusieurs localité du secteur.
« On a envie de réussir dans ce dossier qui touche au Président », reconnaît une source proche de l’enquête. « Cet épisode n’était pas un coup pour rien, on va continuer, d’autant que l’enjeu est réel. On ne cherche pas un coupable à tout prix pour faire plaisir aux politiques ; la meilleure preuve, c’est notre vérité d’enquêteur, qui est à charge et à décharge. » Les policiers semblent convaincus que le corbeau niche dans ce coin du département. Et ils ont une certitude : « Il est malin. »