Si Midi Libre a consacré un article au NPA avant le meeting du 15 novembre, l’Hérault du Jour a consacré après le meeting un gros article accès sur le succès de l’initiative du NPA annonçant plus de 2000 personnes.
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NPA Qui sont les militants locaux derrière Besancenot ?
« On a même eu un cadre bancaire. » Loin du cliché des militants anticapitalistes, le NPA se construit dans la région avec ses 800 militants et probablement davantage après le passage montpelliérain, samedi, de leur porte-parole, Olivier Besancenot.
Signe de la vitalité de ce parti en cours de construction, ex-LCR (Ligue communiste révolutionnaire), Olivier Besancenot est crédité de 13 % d’intention de vote si l’on devait se prononcer, demain, à la présidentielle.
Qui sont-ils à l’échelle locale ? Petit tour d’horizon de ces militants locaux du NPA.
Julie, 17 ans, est en terminale ES. Après avoir milité un an à la LCR, elle s’est engagée dans le projet du NPA. Elle est toujours militante au syndicat Sud lycéen. Son credo : « S’opposer à un système inégalitaire. »
Martine, 57 ans, maître de conférence à l’IUT Montpellier II, est une militante historique de la LCR. Son combat : « Une répartition plus juste des richesses. »
Vincent, 25 ans, technicien en chimie dans le privé, milite à la LCR depuis plus de trois ans. L’anticapitalisme ? « Changer le rapport de force entre un patron qui décide de tout et tire les profits et le salarié soumis qui n’en voit pas la couleur. » Comme tous les militants du futur NPA, les questions internationales le passionnent.
Valérie, 42 ans, éducatrice spécialisée au chômage, est une sympathisante de gauche, déçue du PS. De retour d’une mission humanitaire, elle trouve « les mêmes discours hypocrites des politiques, notamment sur la question des rapports France/Afrique ».
Jean-Claude, 60 ans, enseignant à la retraite issu d’un milieu défavorisé, a quarante ans de militantisme derrière lui, dont trente au sein de la LCR. Le combat du NPA balaye, selon lui, tous les champs de la politique : écologie, économie, éducation…
Aurélia, 29 ans, est ingénieur d’études dans le privé. Elle n’a jamais milité à la LCR mais à Sud étudiant durant son cursus universitaire. Elle se retrouve dans le combat NPA. Son leitmotiv : « L’oppression et la discrimination ne sont pas une fatalité. »
Bien sûr, ces militants partagent des convictions politiques sur des sujets locaux : remunicipalisation du service de l’eau, meilleure gestion des déchets, opposition au doublement de l’A 9, développement des transports collectifs gratuits, maintien des services publics (La Poste, éducation, hôpitaux…).
Aujourd’hui, le courant passe derrière le charismatique leader Olivier Besancenot, bien au-delà de la LCR : « Il y a une prise de conscience en cette période de crise et de régression des droits, qui est favorable à notre discours », reconnaît Jean-Claude Carcenac. Pour les militants, une première étape est désormais franchie : « Anticapitalisme n’est plus un gros mot. Notre message n’apparaît plus utopique. » C’est dire que le meeting de samedi devrait accueillir énormément de monde. Localement, NPA, c’est un tiers de LCR et deux de non-LCR, beaucoup de jeunes, un capital sympathie et une lisibilité. De quoi peser dans la balance des prochains scrutins.
De cela aussi il sera question lors des débats et du meeting. Meeting Le meeting (traduit en langue des signes) d’Olivier Besancenot aura lieu à 20 h, au parc des expositions, samedi 15 novembre. Dès 16 h, vous pouvez débattre avec Raoul Marc-Jennar au cours de quatre ateliers. A 21 h 30, concert de Titum Orkestra (ex-Bronca). Participation libre.
Yannick POVILLON