BEZIERS: CONSEIL MUNICIPAL DU 26 MAI 2008

Voilà les points principaux sur lesquels est intervenus Aimé Couquet, élu de la liste BÉZIERS: LISTE UNITAIRE, COMMUNISTE,100% A GAUCHE ET SOLIDAIRE » et qui méritent attention.

Posté le 28.05.2008 par bezierspcf

1°- sur deux décisions du Maire, l’une concernant le contentieux pendant en Cour de Cassation au sujet du Plan de Renouvellement Urbain de La Devèze et l’ordonnance du juge d’expropriation, ville de Béziers contre la SCI ASFAYA; l’autre concernant le contentieux de la même SCI contre la déclaration d’utilité publique. Recours en annulation d’un arrêté préfectoral déclarant d’utilité publique et cessible le projet de démolition et reconstruction du centre commercial Frédéric Mistral (T.A. de Montpellier).
Aimé Couquet en a profité pour glisser une question hors sujet sur l’avenir de l’ASB Rugby compte tenu des déclarations (?) du président du club et propriétaire de la SAS ASB Rugby Nicollin. Le maire a répondu ne pas avoir d’indications précises (voir à ce sujet le Midi-Libre du 27.05.08)

2°- La question N°3 portant sur l’objectif triennal de réalisation de logements locatifs sociaux sur la période 2008-2010 a permis à Aimé Couquet de faire des remarques : en résumé, il a fallu que ce soit le préfet qui demande au maire, par lettre du 25.02.08, de respecter les lois SRU et ENL et l’article L.302-8 du code de la construction et de l’habitation. Pour cela, il convient que la commune de Béziers remplisse l’obligation d’atteindre à terme le taux de 20% logements locatifs sociaux, c’est à dire les 263 logements manquants. A. Couquet a indiqué que même ce rattrapage ne permettrait pas de faire face aux 2.000 demandes en souffrance.

3°- ZAC du quartier de l’Hours : Dans le cadre de cette ZAC, la SEBLI qui est concessionnaire de l’opération argue de l’avancement du chantier pour demander à la commune une nouvelle avance remboursable, soit 4.500.000 euros pour lui permettre d’intégrer temporairement des opérations privées, notamment la construction de bureaux. En réalité, dans le compte-rendu de la SEBLI à la collectivité, on peut lire en page 12, en tout petit, la SEBLI bénéficiait d’une ligne de crédit contractée auprès du Crédit Agricole de 3.500.000 euros, “Compte tenu de la situation actuelle du marché financier international (conséquence des “subprime”) les établissements bancaires affichent une grande prudence voire écartent ce type de financement”. C’est savoureux ! Mais ça l’est moins quand Couderc prend la décision de faire prendre le risque par l’argent des contribuables ! Il applique ce qui se fait au plan national, “les risques au public, les profits au privé!” Notre élu a voté contre!

4°- La désignation des membres de la Commission Consultative des Services Publics Locaux de laquelle Aimé Couquet est exclu, sous-couvert de représentation proportionnelle, lui a permis de revenir sur le sort qu’essaye de lui faire subir Couderc mais aussi le front national, ce qui ne surprend pas, mais aussi les représentants de la liste socialiste, en l’éliminant le plus possible des lieux de débats. Aimé Couquet a aussi indiqué qu’ils n’avaient pas le droit en s’appuyant sur la constitution de groupes politiques (alors qu’ils ne sont obligatoires que dans les communes de plus de 100.000 habitants) de limiter le temps de parole au conseil municipal. Le débat qui a suivi a été rude .

5°- Mesures de carte scolaire : Aimé Couquet s’est élevé contre la fermeture de la classe d’adaptation à l’école élémentaire des Oliviers et la fermeture du poste d’animateur ZEP de la maternelle des Tamaris. Il a été le seul a ne pas adopter les mesures proposées. Il y avait aussi des créations de postes. Cette question lui a permis de revenir sur le service minimum organisé par la mairie pendant les grèves d’enseignants du primaire. Il a aussi demandé les chiffres d’enfants accueillis. Il y en a très peu. Quel est le coût supporté par la commune. Ce n’est pas le souci de Couderc qui se félicite qu’une nouvelle loi soit mise en place à ce sujet.

6°- Site de Bayssan – la construction d’un complexe sportif a entraîné un débat sur la construction d’un nouveau lycée public à Béziers. En effet, Jean-Michel Duplaa (PS) a entamé une polémique sur le futur développement de la carrière voisine de l’opération et du futur parc technologique en indiquant que dans ces conditions le conseil général ne participerait pas au financement des voies et réseaux. Une fois de plus quand on approche de la mise en oeuvre de la réalisation du lycée la polémique est relancée, tour à tour soit par le département, soit la région ou la commune. Aimé Couquet est intervenu pour dire le ras le bol des élèves, de leurs parents et des enseignants devant ces atermoiements et cette cuisine électorale. Il n’y a plus de temps à perdre ! Cela fait près de 20 ans !

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