Les initiatives pour un nouveau parti anti-capitaliste dans la presse régionale

Midi Libre , l’Hérault du Jour rendent compte des activités du NPA

conférence de presse

Environ 20 personnes étaient présentes, représentant 4 comités (Pic saint Loup, Lunellois, Montpellier et Bassin de Thau).
Une présentation du projet a été faite par Martine, porte parole de la LCR34, puis prise de parole des différents comités, pour expliquer la démarche, pourquoi ils se sont lancés dans la construction de ce NPA.
Les journalistes présents (Midi Libre et l’Hérault du jour) ont ensuite posé des questions, principalement sur les questions de relation entre NPA et LCR.
Les interventions des militants ont mis en avant le caractère démocratique de la démarche, le fait que tout soit discuté, que le débat est totalement transparent.
Ci-dessous les 2 articles parus le lendemain dans Midi libre et l’Hérault du jour.

Participez à la journée du 20 juin à Grabels (salle polyvalente) (voir agenda)

__Article de Midi libre__

15 juin page 2 Avec une photo « les anticapitalistes se structurent dans le département »

Politique Les comités NPA sont en ordre de marche

Né dans le sillage de la campagne présidentielle d’Olivier Besancenot, le provisoire NPA (Nouveau parti anticapitaliste) se construit peu à peu. De la base vers le sommet et non l’inverse. Et s’il prendra le relais de la LCR une fois celle-ci dissoute lors d’un congrès à venir, il ne sera pas une LCR bis. C’est ce qu’indiquaient, hier après-midi, les membres des comités d’initiative pour un NPA réunis au café de l’Esplanade. « 175 personnes ont signé l’appel visant à initier sans délai un processus constituant », déclare Martine Granier, la porte-parole de la LCR 34. Et les militants de la LCR ne représentent qu’un tiers du NPA de l’Hérault.

« Nous sommes organisés en six comités (Bassin de Thau, Pic Saint-Loup, Lunellois, Montpellier, Centre Hérault et Biterrois) et des réunions par secteur se tiennent régulièrement, ajoute-t-elle. Il est nécessaire de construire un nouvel outil politique pour faire du neuf à gauche et être à la hauteur des enjeux. » Surtout à une époque, complète le conseiller municipal Francis Viguié, «où le gouvernement Sarkozy mène une véritable politique de destruction sociale»
Est-ce que la LCR ne truste pas tous ces comités émergents ? Non, assure un nouveau venu se présentant comme un ancien de la banque. « J’imaginais un parti un peu bloqué dans ses doctrines et je participe à des réunions où la parole de chacun est entendue et discutée. » Ceux qui ont convergé vers le NPA y voient donc un appel à réinventer la gauche.

La prochaine étape aura lieu à Saint-Denis, les 28 et 29 juin, où un comité de pilotage fera un premier bilan d’étape des collectifs nationaux. Et le NPA, dont le nom définitif reste à trouver, devrait devenir une réalité en toute fin d’année. Pour être « une gauche de la gauche enfin au service des travailleurs ». . J. Ce

Article de l’Hérault du jour

15 juin page 3 Avec une photo :
le NPA souhaite réinventer la gauche

__Politique. Dans le sillage de son 17e congrès, la LCR a enclenché son processus
de dissolution qui verra l’acte de naissance du NPA__

Bilan d’étape du Nouveau Parti anticapitaliste

Jugeant qu’il y avait urgence à reprendre l’offensive lors de son 17e congrès, la LCR a engagé le processus de dissolution du parti et la création du Nouveau parti Anticapitaliste (NPA). L’idée de « faire du neuf à gauche» repose sur un constat et plusieurs nécessités. Il s’agit de s’opposer collectivement à l’entité capitaliste qui organise et régit le modèle de la société. Et en ce sens, de proposer la plus large perspective d’engagements aux citoyens qui en font les frais. Le mouvement entend également rompre avec son image de «parti d’extrême gauche bloqué dans ses doctrines » et de renouer ainsi avec une nouvelle génération. Le troisième grand défi annoncé est de venir disputer l’hégémonie du PS. Volonté plus tactique qui ouvre sur l’épineuse question des alliances.

La situation départementale « En construisant ce nouveau parti, avec ceux qui nous ont rejoint, nous nous dotons d’un outil plus adapté pour faire face à la politique de la droite, indique l’enseignante Martine Granier, on sent bien au sein du processus constituant auquel nous sommes associés l’idée d’une disponibilité à l’action. Les lignes bougent. »
La mobilisation pour la création du NPA s’est poursuivie dans le sillage des listes antilibérales présentes aux dernières élections municipales. Six comités d’initiative pour un NPA se sont constitués dans le département. « A l’heure qu’il est 175 personnes ont signé l’appel pour la construction du nouveau parti, commente un ancien militant de la LCR, « c’est un résultat très encourageant puisque les 2/3 sont des nouveaux venus. » Si beaucoup de choses sont en débat, notamment le statut et le programme du futur parti, les membres signataires qui travaillent en commission rejettent à l’unanimité les atermoiements ou les reniements des forces de la gauche traditionnelle, notamment du PS.
« Nous ne voterons pas le budget en l’état. Nous souhaitons renforcer le lien avec les luttes sociales et celles des salariés. A ce niveau le rapport de force exige des meetings communs de toute la gauche. » souligne le conseiller municipal montpelliérain Francis Viguié. La question des alliances dépend des futurs congrès du PS et du PC. Elle reste pour l’heure subordonnée aux luttes sociales comme la manifestation du 17 juin pour la défense des retraites et des 35 heures.

L’impact des nouvelles recrues


« C’est très motivant de participer à la construction d’un parti en remettant tout à plat et d’être active par rapport à ce qui se passe» confie une jeune fille d’une vingtaine d’années. « Je cherchais une réponse politique au capitalisme financier, indique un retraité du secteur bancaire, j’étais loin de la LCR. J’ai été surpris de la profondeur du questionnement. Nous avons par exemple débattu des moyens à trouver pour sauvegarder les valeurs humaines et permettre à l’économie de tourner.» L’organisation de la convergence des réseaux d’initiative locale vers la constitution d’un nouveau parti vise la constitution d’un espace à gauche du parti socialiste. Il semble un peu tôt de vouloir mesurer l’impact idéologique des nouveaux signataires sur le nouveau parti. Comme il est difficile de s’avancer sur le futur périmètre et les composantes de ce nouvel espace, que de nombreux citoyens appellent de leurs vœux.
JMDH .

Midi Libre Nîmes

Édition du jeudi 12 juin 2008
Ph. S. DUPLAIX

Politique : Le Pac de l’ultra gauche entre en mêlée

Le nom est encore provisoire mais le groupe, lui, est bien actif. Le Parti anti-capitaliste de Nîmes a animé, hier, sa première conférence de presse. Alternative « à une droite réactionnaire comme jamais et à une gauche institutionnelle muette et sans projet », le Parti anti-capitaliste imaginé par la LCR et Olivier Besancenot qui ont invité les 300 collectifs déja constitués à trouver un nom à cette future formation politique, se veut être « résistant et offensif face aux coups de boutoir d’une droite dure et arrogante ».
A Nîmes, où les gauches radicales ont été fédérées pour les élections municipales, ce collectif réunit peu ou prou un tiers de militants de la LCR et deux tiers de citoyens en recherche de réflexions et actions. Deux autres collectifs ont été créés à Uzès

et Alès et trois sont en bonne voie de constitution à Bagnols, Pont- Saint-Esprit et Le Vigan. On y retrouve les ligueurs communistes révolutionnaires, des alternatifs, altermondialistes, militants de lutte ouvrière… rejoints par des gens de gauche, excédés de voir un PC à la remorque d’un Parti socialiste qui, pour l’heure, n’aurait d’autre perspective que de désigner un(e) premier(e) secrétaire et un(e) candidat(e) à la présidentielle de 2012.
Si majorité des militants de la LCR sont partie prenante dans ce nouveau Parti anti-capitaliste, il ne s’agit pas pour autant de constituer une LCR bis. Mais plutôt un vrai mouvement avec un fonctionnement, des orientations politiques et des luttes communes aux diverses gauches radicales qui le rejoindront d’ici fin 2008, début 2009, date à laquelle le parti sera officiellement créé. Il revendique sans plus attendre une double ligne de conduite : l’indépendance et un anti-capitalisme forcené, capable de ratisser plus large qu’une LCR « trop étriquée et marquée par son passé ».

Le collectif Pac animera une réunion jeudi 19 juin à 19 heures, salle Wagner à Pissevin.

Sud-Aveyron : Un collectif se forme derrière Besancenot
Édition du jeudi 22 mai 2008 de Midi Libre Millau

lire ici ou ci-dessous

Rassurés par le récent carton d’audience réalisé à “Vivement Dimanche” par le leader de la LCR, les sympathisants locaux d’Olivier Besancenot avaient à coeur de réussir leur première réunion publique en vue de créer un comité local d’initiatives au nouveau parti anticapitaliste (NPA). Celle-ci avait lieu lundi soir, à la chapelle du Créa où plus de soixante-dix personnes, venues de Millau, Saint-Rome-de-Tarn, Paulhe ou encore Saint-Affrique, ont participé ; une vraie réussite pour les organisateurs.
L’idée de cette réunion consistait à débattre sur les premières pierres jetées par ce nouveau parti, voué selon toutes vraisemblances à s’installer d’ici la fin de l’année sur les fondations de la LCR.
Au cours des débats, imprégnés par « un sentiment d’urgence sociale
» et l’exigence partagée « d’un parti porteur de valeurs et d’utopie », de nombreux lycéens, étudiants et délégués syndicaux, entourés de militants des divers courants de la gauche radicale – altermondialistes, écologistes… – ont ainsi pu évoquer leur envie « de changer la vie et les comportements personnels ». Sollicitant « une opposition claire au sy stème » ou confessant leurs préoccupations sur les conditions salariales ou le logement, la presque totalité des personnes présentes s’est accordée à dire que ce nouveau parti national devra réussir à « mélanger toutes ces cultures et proposer des objectifs de lutte qui permettent à tous d’agir concrètement, d’aller vers les gens de leur cité ou de leur quartier et d’en impulser des réseaux. » Motivés par l’aventure, les participants ont finalement décidé de créer un comité sud-Aveyronnais au NPA. Pour entériner cette initiative, une prochaine réunion est prévue lundi prochain, à 20 h 30, à la chapelle de l’ancien Hôtel-Dieu.

Narbonne. PolitiqueLa future “ex-LCR” attire les déçus de la gauche


Edition de Midi Libre Narbonne

Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, veut créer le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) pour fédérer
les luttes sociales
« Il y a des têtes nouvelles » . Francis Schroeder, porte-parole de la LCR sur Narbonne, fait un tour d’horizon de la vingtaine de personnes venue participer à la réunion de travail, jeudi dernier. La douzième depuis que la section locale a décidé de plancher sur ce que pourrait être le Nouveau parti anticapitaliste, appelé de ses voeux par Olivier Besancenot.
« Notre objectif est de faire ressortir des idées, que nous mettrons en forme courant juin, pour les remettre aux instances nationales avant le congrès fondateur du NPA prévu à la fin de l’année ». La section narbonnaise a déjà rédigé « des règles de fonctionnement démocratique
interne qui ont été reprises au niveau national ! » se félicite Francis Schroeder, devant l’auditoire du jour.
Suzanne écoute attentivement, prête à prendre des notes. Cette « ancienne du PC » est venue en quête de repères. « On ne sait plus où on habite. On a le moral dans les chaussettes. On ne sait plus vers qui se tourner, alors je viens voir ce qui se dit ici » , justifie la retraitée.
Pour l’instant, il est plus question de méthodes de distributions de tracts, de debriefing et d’occupation sur le terrain des manifestations, que de courants idéologiques. Alors Suzanne attend, tout comme Philippe, prof dans un lycée de Narbonne, qui cherche à se « renseigner sur ce qui se passe à gauche ». Lui se définit comme « un militant PS déçu de ce que devient la société » .
Il y a aussi le « tout petit retraité » qui estime que « le PS et le PC ne correspondent plus à ce (qu’il) pense » , et Sylvie, institutrice anarchiste qui veut, aujourd’hui, « agir » pour ses quatre enfants. Fini d’exprimer son mécontentement « par une absence de vote », la mère de famille ressent « un besoin fondamental d’agir » .
Arrivée à Narbonne depuis six semaines, Colette n’est pourtant pas une nouvelle à la LCR, rencontrée lors des manifestations de 95 alors qu’elle était au PC. « Le NPA répond à mes attentes depuis des années. Il faut une coordination de ces luttes qui corresponde à un plus large public », est persuadée l’ancienne Grenobloise. Quelques minutes plus tard, elle se porte volontaire pour imprimer les T-shirts.
Suzanne, Philippe, et Pierre attendent toujours que l’on débatte d’idées, afin de confronter les leurs, et de voir s’ils peuvent trouver, dans le futur Nouveau parti anticapitaliste, une famille. Mais patience. La révolution ne s’est pas faite en une heure …

Marie PINTAD

Lunel : Le CINPA veut ouvrir une nouvelle voie.
Édition du jeudi 15 mai 2008 de Midi Libre Lunel

À lire ci-dessous ou en cliquant sur ce lien vers le site de Midi Libre

ENTRETIEN
Justine Crespe
et René Dagand participent
au comité d’initiative
pour un nouveau
parti anticapitaliste

Qu’est-ce que le Cinpa ?

Justine Crespe : C’est un comité pour la création d’un nouveau parti anticapitaliste.
Cela se fait au niveau national, avec des départements plus ou moins avancés dans le projet. Dans l’Hérault, il y a cinq comités, dont celui de Lunel, qui commence à bien fonctionner. Nous avons des gens de différents partis, d’associations et de syndicats qui nous rejoignent. Il y a des déçus de leurs partis politiques, des gens qui sentent qu’une nouvelle place est à prendre à gauche. Ce sera un nouveau parti, intègre dans ses choix, qui ne renonce pas aux acquis sociaux… Notre comité regroupe une vingtaine de personnes, avec

une majorité de jeunes.
Nous nous sommes retrouvés, pour la plupart, durant la campagne des municipales, mais pas seulement. Il y a aussi des personnes qui n’ont pas été impliquées dans la campagne et qui veulent s’investir maintenant.

Quelle place peut trouver
ce parti dans le paysage politique de Lunel ?

J. C. : Nous en sommes encore au stade de la construction, nous constituons le comité, nous avons encore beaucoup de questions, nous devons nous mettre tous d’accord. Nous avons des bases communes, mais le débat est encore ouvert.

René Dagand : C’est vraiment nouveau cette construction d’un parti : pour la première fois en France, un parti est créé avec une démarche qui tend à associer les citoyens.

A l’heure de la mondialisation, être anticapitaliste n’est pas un combat d’arrière-garde ?

J. C. : Nous croyons que le capitalisme ne va pas durer éternellement, ce n’est pas l’avenir. Ce système va arriver au bout. Quand on aura épuisé toutes les ressources, il faudra bien réinventer une nouvelle voie, sans être dans la recherche systématique du profit et en préservant l’environnement.

R. D. : Ce sera un parti qui répond aux besoins de la société, en prenant en compte les ressources naturelles et l’environnement.

Comment se déroule
le processus de création ?

J. C. : Les différents comités vont désigner des délégués qui iront à Paris et feront remonter les débats locaux lors de l’assemblée, fin juin.

R. D. : A Lunel, ce soir, nous avons une réunion publique constitutive, ouverte à tous, pour élargir le collectif et débattre. Nous voulons écouter le plus grand nombre.

Propos recueillis par Salima NEKAA

Béziers (Hérault du Jour)

Les photos ci-dessous sont celles du premier mai à Montpellier, avec notamment les photos du cortège composé par les signataires, dont les militant-e-s de la LCR, de l’appel pour un nouveau parti anticapitaliste (Collectif d’Initiative pour un Nouveau Parti Anticapitaliste : CINPA).
Une manifestation a eu lieu à Lunel, (près de 200 personnes). Le CINPA – Pays de Lunel y est également apparu, ce qui a été relevé par la presse locale. Cliquez sur ce lien pour voir l’article de Midi Libre Lunel qui évoque la présence du CINPA de Lunel. (Vous pouvez le lire ci-dessous aussi)

Article de l’édition Lunel de Midi Libre
1er mai Le muguet n’a pas fait oublier les luttes

1er mai 2008… Pour la première fois depuis longtemps, c’est à un premier mai unitaire que Lunel a eu droit avec un rassemblement et un défilé dans les rues de la cité pescalune qui a attiré 100 personnes selon les forces de l’ordre et 200 selon les organisateurs.

La manifestation était essentiellement composée de syndicalistes de la CGT certes, mais les autres organisations représentantes du monde du travail étaient également là, comme ce Cinpa (Comité d’initiative pour un nouveau parti anticapitaliste) qui arborait (photo du bas) des revendications assez explicites.
Né d’une convergence entre la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) et le mouvement d’une ex-candidate aux élections municipales de Lunel, Alternatives citoyennes, amené par Danièle Hickenbick, ceux-ci ont profité de ce 1er mai pour se faire voir, entendre et annoncer, via des tracts, leur réunion constitutive du jeudi 15 mai, en fin de journée place des Caladons. Il semblerait que le contexte socio-économique aidant, les forces de gauche, pour l’essentiel d’extrême gauche, soient en pleine reconstruction dans la ville. Surtout après la déroute, très locale, enregistrée par la gauche traditionnelle socialiste aux dernières élections…
Outre la création du comité d’initiative, la CGT a répliqué, elle, par la création d’un comité de chômeurs et précaires unique à Lunel, intitulé, pour l’heure “Chômeur rebelle”… Celui-ci annonce, d’ores et déjà, des « offensives prochaines à Lunel et le bassin d’emploi de Lunel. » Bref, hier, la cité pescalune, et ses petits 150 manifestants actifs, avaient arboré le muguet, sans laisser de côté une lutte future qu’ils espèrent voir pousser sur le terreau national des réformes gouvernementales mal perçues. Et ce n’est pas un hasard si, hier, le leader de la CGT locale, Patrick Dhainaut, a évoqué, « l’anniversaire de mai 68 » dont « l’héritage, n’en déplaise à monsieur Sarkozy, est celui de la lutte »… Avant que le défilé ne parte battre le pavé, info ou intox invérifiable un 1er mai, il a aussi annoncé « le scoop de la fermeture prochaine de l’antenne CPAM de Lunel ».
Roland FLOUTIER

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