Selon l’étude de UFC-Que-Choisir, la ville de Montpellier surfacture l’eau distribuée dans la commmune de 40,2 % par rapport à son coût réel. La privatisation de l’eau opérée par Georges Frèche a conduit à engraisser une multinationale, aux dépends des habitants.
__La liste “ Montpellier Ecologique et sociale, Vraiment à gauche”, demande un retour à une régie publique, pour Montpellier et toute l’agglo dès que les contrats arrivent à expiration.
rassemblement devant Véolia (quartier du millénaire ) vendredi 15 février à 15 h__
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La loi charge les mairies de garantir la distribution de l’eau à la population. Lorsque la distribution généralisée de l’eau a été mise en place, ce sont généralement les services municipaux qui l’ont assurée directement en régie publique. Depuis quelques décennies, une vague de privatisation a déferlé sur la distribution de l’eau. Ce bien précieux, qui va devenir rare, a attisé la convoitise des multinationales. Et les municipalités ont cédé aux sirènes !
Montpellier c’est Georges Frèche qui a privatisé le service municipal de l’eau, le cédant à la Compagnie Générale des Eaux, désormais Véolia.
Aujourd’hui, sur tout le territoire des centaines de collectifs, d’associations, d’élus, de collectivités s’engagent désormais très fortement en faveur d’une gestion de l’eau, publique, démocratique.
Et ces mobilisations sont couronnées de succès comme à Grenoble qui est revenue en régie municipale.
Pourquoi pas à Montpellier et dans toute l’agglo ?
C’est ce que revendique la liste “Montpellier Ecologique et sociale, Vraiment à gauche, conduite par Francis Viguié.
Pour les communes, deux choix sont possibles : public, avec la mise en place d’une régie municipale, ou privé, le service public étant délégué à une société comme Veolia-CGE (ex-Vivendi), Suez-Lyonnaise des eaux ou Bouygues-Saur.
En France la gestion de l’eau a été déléguée au privé alors que, dans le reste du monde, la gestion publique demeure la règle (80 à 85 %).
Les compagnies françaises sont devenues des multinationales tentaculaires.
Sur les 72% de gestion des services d’eau détenus par des opérateurs privés, Veolia arrive en tête avec 39% du marché , suivi de Suez Environnement qui détient 19% des contrats, puis vient la Saur avec 11% et 3% pour les autres petits opérateurs.
A qualité comparable, le prix de l’eau potable et de l’assainissement est en moyenne 25 % moins cher lorsque l’exploitation est en régie communale. La différence atteint même 44 % en faveur de la régie intercommunale.
En cinq ans, le prix de l’eau a augmenté à Montpellier de 30%
Si l’on considère que la consommation moyenne d’eau par jour est de 150 litres, une ville comme Montpellier, sur la base de 230 000 habitants ” intra-muros, génère une demande de 34500 m3/jour, soit au prix actuel du m3 d’eau, une somme de 2,88 € x 34 500 = 99360 €, soit par an 36 millions d’euros. Sur cette somme, la Compagnie générale des eaux engrange les 175/275e, soit 23 Millions € par an.
Pourquoi choisir la gestion en régie publique ?
1. A cause de son coût. Parce ce mode de gestion est le moins coûteux pour les usagers : entre 25 et 44 %.
2. Pour la transparence de la gestion. Parce qu’il est plus facilement contrôlable par les élus et les usagers citoyens qui ont accès à tous les documents administratifs de gestion.