Crise au PCF bitterrois suite

Deux sections concurrentes du PCF sur Béziers.

Deux sections concurrentes du PCF sur Béziers.

Voir article Midi-Libre

La section du PCF de Béziers avait, à plusieurs reprises, manifesté son opposition à la direction du PCF dans la région.
Elle avait par exemple réclamé avec la LCR et d’autres la démission de George Frèche, après ses propos scandaleux sur les harkis ou « le grand nombre de noirs » de l’équipe de France de foot. Rappelons que le PCF continue encore de gérer la région, avec George Frèche pourtant exclu du PS.

La section de Béziers s’est aussi opposée depuis longtemps à Jean Claude Gayssot, lui-même d’origine biterroise mais incarnation d’une ligne «d’adaptation » du PC.

Enfin, la section de Béziers avait annoncé, il y a quelque temps son intention de présenter une liste communiste aux municipales, s’opposant ainsi au choix du PCF de faire des listes d’union PS PCF.
Une section concurrente du PCF a donc été créée sur Béziers avec l’aval de la direction régionale, en contradiction, semble-t-il, avec les règles internes du parti.
Cette nouvelle section a visiblement pour objectif de préparer une liste d’union PC-PS pour les prochaines municipales.

voici ci-dessous le renier communiqué de la section du pcf Beziers
Communiqué de la section de Béziers du PCF


“Le 27 septembre 2007 se tenait au conseil départemental du PCF à Montpellier une réunion destinée à faire constater l’irrégularité de la création d’une deuxième section du Parti à Béziers. En effet, les statuts ne permettent pas la création de plus d’une section sur un même territoire. Dès le début de cette réunion le secrétaire départemental est sorti de son rôle d’arbitre en se déclarant d’emblée, avant tout débat, hostile à la section de Béziers et opposé à sa démarche. Cette partialité a été dénoncée comme une prise de position qui disqualifiait son auteur pour régler la question posée. Elle a entraîné un débat politique hors sujet qui a permis d’éluder le vrai problème, celui de l’illégalité de la prétendue section au regard des statuts. Elle a aussi servi de prétexte au secrétaire départemental pour se faire personnellement plébisciter, comme si la question s’était posée.
Le refus du secrétaire départemental d’intervenir pour faire respecter la règle oblige aujourd’hui la section de Béziers à s’adresser à la Commission nationale des conflits.”

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