Montpellier et la fourrière. Stop la racaille ! CHU de Montpellier : Bouclez-la !

Quelques brèves tirées de Motivé-e-s de décembre.

Montpellier et la fourrière

La société Effia a reçu de la municipalité de Montpellier une délégation de service pour l’enlèvement des voitures. Selon une note dénichée par l’Agglorieuse, le commandant de la police municipale enjoint à ses hommes de faire du chiffre et qu’ils prennent ” toutes les mesures utiles pour que le nombre d’enlèvements journaliers ne soit pas inférieur à 25 véhicules “. La raison de ce zèle, c’est que les mises en fourrière ayant été insuffisantes en 2006, la mairie a dû verser une forte indemnité à Effia. Indemnités payées avec l’argent du contribuable. D’où une situation grotesque. Soit le contribuable a l’obligeance de commettre assez d’infactions, soit il paie pour son manque d’incivilité ! Dans les deux cas, pour le plus grand bénéfices des actionnaires d’Effia.

Stop la racaille !

C’est vrai, à la fin, c’est insupportable, tous nos prétoires encombrés par les prévenus !
A Montpellier, c’est Gérard Borras, ex président de la CCI qui est mis en examen pour corruption et avec lui, J-M Leygues, grosse pointure de l’immobilier. Soudain devenus vertueux, ses anciens copains patrons lui reprochent, en plus, d’avoir utilisé la CCI pour financer le Medef à hauteur de 430.000 €.

CHU de Montpellier : Bouclez-la !

La direction générale du CHU de Montpellier fait circuler une note de service à l’intention de tous les agents hospitaliers …
En voici quelques extraits :

“La discrétion professionnelle, c’est l’interdiction de divulguer des renseignement (faits et informations) connus à l’occasion ou dans l’exercice de ses fonctions mais également de détourner ou de communiquer à des tiers des pièces ou documents de service, quelques soit leur degré de confidentialité…
Sont notamment interdits : de répondre à une interview sur le fonctionnement du service ou de l’institution…Le non respect de ce devoir par l’agent public l’expose à des sanctions disciplinaires.
Le devoir de réserve, combine les obligations de discrétion professionnelle et d’information au public : il couvre non seulement l’expression des opinions mais également les comportements pouvant porter atteinte à la considération du service public par les usagers et, par extension le respect dû par le fonctionnaire aux obligations de neutralité, de discrétion et d’obéissance hiérarchique.”

En application de ce principe, les agents de la fonction publique ne doivent pas raconter au public ce qui se passe sur le lieu de travail ou y apporter des commentaires.

Voici une circulaire qui tombe fort à propos. La Direction Générale, seule maître à bord, autorise sans à priori, un de ces notables Jacques Domergue candidat aux élections municipales et Chef de service de l’unité de chirurgie digestive du CHU, à utiliser le support intranet (service internet interne du CHU) pour diffuser des informations concernant sa campagne…

Mais aux agents du CHU de ne pas raconter ce qui se passe sur le lieu de travail …

SILENCE ON SOIGNE…

Bouclez là !!!

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