Le NPA 34 est aujourd’hui aux côté de Giorgos. Arrêté pendant le mouvement social des retraites, ce camarade est aujourd’hui convoqué devant le tribunal de Montpellier pour avoir refusé le prélèvement ADN.
Lundi 14 à 14h30 conférence de presse à la librairie La Mauvaise Réputation (Montpellier)
Le NPA condamne le fichage des militants et de la société, pratique qui, malheureusement, se répand largement, avec comme dernière pierre à l’édifice sécuritaire aujourd’hui la loi LOPPSI2.
Nous nous opposons à la criminalisation du mouvement social et à la surenchère sécuritaire. Les prélèvements d’ADN sont passés d’environ 30 000 en 2002 à 1 300 000 en 2010. le fichage se généralise.
Nous nous opposons à ce contrôle social généralisé, nous sommes et serons aux côtés de celles et ceux qui refusent ce fichage, et particulièrement celui des militants et militantes qui s’opposent aux politiques libérales mises en œuvre par ce gouvernement.
La liberté est notre bien, la solidarité est notre arme.
Nous exprimons notre pleine et entière solidarité avec le camarade G.
NPA 34
Extrait de http://7septembre2010.forumactif.net/ Le 21 Octobre 2010, dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la réforme des retraites de l’automne dernier, le collectif interprofessionnel contre la réforme des retraites, a décidé d’occuper partiellement l’Agence Pôle Emploi de l’avenue de Toulouse à Montpellier.
A cette période, le mouvement se radicalisait et les actions de blocage de l’économie s’intensifiaient, se généralisant dans tout le pays. Durant cette même période l’État a décidé de passer à la contre-offensive. S’appuyant sur les discours de médias qui parlent des « casseurs » ou qui inventent une autre catégorie de « casseurs » (celles et ceux qui bloquent), le premier ministre condamne « l’intimidation, les blocages et la violence » synonyme selon lui de « négation de la démocratie et du pacte républicain ». Et le porte parole du gouvernement assure que celui ci « ne laissera pas bloquer le pays par les piquets de grèves. »
Lors de cette action, des tracts ont été diffusés afin d’informer et de mobiliser les chômeurs et chômeuses comme les salarié-e-s du Pôle Emploi. Les discussions ont permis de nouer des contacts. Il a été décidé par la suite de partir en manifestation sur l’avenue de Toulouse. Au bout de 5 minutes et après avoir parcouru environ 300 mètres, tout d’un coup (sans la moindre sommation) au moins deux voitures de la Police ont fondu sur le cortège. Simultanément, plusieurs policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) ont violemment chargé les manifestant-e-s distribuant des coups de matraque. Les policiers ont arrêté et mis en garde à vue 5 personnes au total. Parmi elles, G, syndicaliste à la CNT, militant à la Coordination des Groupes Anarchistes, participant au mouvement social contre la réforme des retraites, a été arrêté.
Aucune charge n’a été retenue suite à l’action. Les 4 personnes arrêtées avec G ont été relâchées sans poursuites. Il en aurait été de même pour G s’il avait accepté de se soumettre au prélèvement ADN. Ce « crime » est passible d’1 an de prison ferme et de 15000 euros d’amende. Son opposition au contrôle social, s’est traduit ici par un refus de fichage génétique. Pour justifier les poursuites les policiers ont inculpé Giorgos pour port d’arme de 6ème catégorie : un « Opinel » lui servant pour le pique-nique !
Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ? (Copernic)