Montpellier – Communiqué de SUD-Etudiant : Arrestations intolérables de manifestant-es étudiant-es

Suite à la manifestation des étudiant-es de Montpellier II et III mardi après-midi, le local de l’UMP a été déménagé par les manifestant-es, comme ce fut déjà le cas en 2006 lors du mouvement contre la loi dite « d’égalité des chances ». En d’autres termes, quelques chaises et cartons de tracts furent sortis sur le trottoir dans la calme, avant que…

l’arrivée de camions de policiers armés et en tenue anti-émeute ne poussent le cortège à repartir vers les campus universitaires.
Les forces de l’ordre, en la présence de deux motards, furent présentes tout du long de l’action menée par les étudiant-es mobilisé-es dans une ambiance bonne enfant (aux rythmes de djembe et de chants humoristiques: « CRS, en colère, le pastis est trop cher »…) et n’ont en aucun cas été pris à parti ou invectivé.

Pourtant quelque vingt minutes plus tard, à quelques pas du Stade Philipidès, plusieurs voitures de la Brigade Anti Criminalité (BAC) sont intervenues et des policiers en civil ont interpellé violemment un manifestant, et ce sans aucune raison.
Le commissariat refuse à cette heure de donner toute information sur cette arrestation et nie même que l’étudiant interpellé n’ait été mis en garde-à-vue.

Mercredi matin, la sœur de l’étudiant interpellé, convoquée au commissariat pour témoigner est arrêtée dès son arrivée !
Le motif : avoir participée à la manifestation. Ces méthodes intolérables, dignes d’un régime autoritaire et policier, sont inacceptables !

SUD-Etudiant exige sa libération immédiate et dénonce la répression politique d’une manifestation pacifique n’ayant entraînée aucune dégradation ou violence de la part des manifestant-es. L’atmosphère délétère entretenue par les administrations universitaires, courroies de transmission des décisions du ministère, renforcée par la volonté claire du gouvernement de briser le mouvement étudiant et lycéen par la violence ne nous fera pas céder. Nous appelons les enseignant-es, étudiant-es et personnels à condamner ces violences policières, qui font suite à l’évacuation par les CRS de l’Université Paul-valéry et aux menaces de la présidence d’engager des poursuites disciplinaires et pénales contre les grévistes.
Les matraques et les menaces de procès politiques ne vaincront pas notre détermination ! »

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Ensemble 34