La Lettre Electronique du NPA Béziers (n°3)


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CANTONALES : OLARGUES ET LA SALVETAT, VERS UNE CANDIDATURE UNITAIRE DE LA GAUCHE ANTILIBÉRALE ET ANTICAPITALISTE DANS LES HAUTS CANTONS !

ÉCOLOGIE : VITICULTURE, LES PRODUITS PHYTO, PAS TRÈS SANITAIRES, ENFIN ATTAQUÉS

COLONIALISME : AGDE, LE SCANDALE DE L’ ESCLAVAGISME DES TRAVAILLEURS INDOCHINOIS

CAPITALISME : BÉZIERS, CACHER LES PAUVRES, ÉPISODE 2

CAPITALISME : SÉRIGNAN, LES DIRECTIONS DES RESSOURCES HUMAINES PROTÈGENT LE FRIC CONTRE LES SYNDICALISTES


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CANTONALES : OLARGUES ET LA SALVETAT, VERS UNE CANDIDATURE UNITAIRE DE LA GAUCHE ANTILIBÉRALE ET ANTICAPITALISTE DANS LES HAUTS CANTONS !

A la différence des cantons renouvelables dans le biterrois, les deux cantons de La Salvetat et d’ Olargues vont vraissemblablement voir une candidature unitaire antilibérale et anticapitaliste se dégager. Dernièrement, une rencontre réunissait des représentants du NPA, du PCF, du PG et des militants des associations qui ont mené et gagné les combats contre les multinationales Sita et Suez. Cette rencontre a permis de définir les bases d’un programme local de rupture avec le capitalisme ( y compris vert ) et la gauche d’accompagnement social-libérale, incarnée dans les hauts cantons par le Parti Socialiste.

Trés tôt, les comités NPA de Béziers et Saint-Pons ont considéré qu’il était prioritaire que la gauche radicale unifiée dans les luttes puisse être unifiée dans les urnes. Aujourd’hui, ce qui était un espoir il y a quelques semaines, est en voie de concrétisation !

En mars prochain, dans ce qui risque d’être une des seules expériences aussi complètes dans le département, deux des caciques locaux Arcas (PS) et Cros (divers droite) vont être confrontés à une opposition de gauche qui dénoncera leur immobilisme sur le terrain démocratique et social, leurs compromissions avec l’État et les multinationales sur la question des déchets, de l’éolien industriel, du parc naturel. D’ici là, pour contester l’hégémonisme des caciques locaux, il reste à mener une campagne de terrain qui mette en avant solutions alternatives et dénonciation des compromissions locales. Cet objectif, c’est celui du NPA, il est aujourd’hui à portée de main !

ÉCOLOGIE : VITICULTURE, LES PRODUITS PHYTO, PAS TRÈS SANITAIRES, ENFIN ATTAQUÉS

La semaine dernière un viticulteur est mort des suites d’une leucémie que la Mutualité Sociale Agricole ( MSA ) a reconnue comme maladie professionnelle, ce qui va permettre d’engager des poursuites pénales. Cette maladie, qui est une forme de cancer, est attribuée par la MSA aux produits phytosanitaires utilisés dans les vignes.

Ailleurs, il existe l’exemple, en cours d’expertise, d’un autre viticulteur décédé d’une tumeur au poumon. Ces décès ne font pas encore intégrés dans une vision globale comme l’amiante ou les essais nucléaires, pourtant les connexions entre pouvoirs publics et entreprises chimiques relèvent du scandale sanitaire :

  • pas de préconisation de masques pendant l’utilisation,
  • obligation d’utiliser un désinfectant ( le Tenik ) pour obtenir les primes à la plantation,
  • interdiction non contrôlée de passer certains produits à moins de 150 mêtres d’un cours d’eau ou d’arbres fruitiers,
  • indications de déverser 200 litres ( avant dilution ) de désherbants, fongicides, pesticides, insecticides … sur 20 hectares,
  • rajout d’acide métatartrique dans les bouteilles de vin pour éviter le dépôt naturel de tartre …

Pour le NPA il reste, via les syndicats agricoles, à dénoncer ces pratiques à l’échelle de la profession, à organiser les citations et poursuites, à accélérer le passage des exploitations au bio.

COLONIALISME : AGDE, LE SCANDALE DE L’ ESCLAVAGISME DES TRAVAILLEURS INDOCHINOIS

Notre camarade Pierre Daum vient de terminer un remarquable travail de mémoire sur l’esclavage auquel furent soumis des travailleurs indochinois durant la Seconde Guerre mondiale. Ce travail, qui va être exposé à la Maison des Savoirs en Agde à partir du 1er février 2011, évoque l’arrivée en France de 20 000 travailleurs indochinois à partir de 1939. Arrachés à l’ex Indochine pour remplacer les soldats mobilisés dans des usines et exploitations, ces travailleurs n’ont jamais été payés et bien souvent ils ont été parqués comme ce fut le cas à Agde. Les premiers travailleurs indochinois arrivent dans cette ville en novembre 1940, en 1941 ils sont prés de 3000 ! Loués par l’Etat français en qualité de main d’oeuvre à des propriétaires et entrepreneurs locaux, les travailleurs n’étaient pas payés en retour ! Esclaves des temps modernes, ces travailleurs sont un triste rappel du pétainisme, du colonialisme et du fascisme. Au moment où le FN tente de se refaire une virginité, il est urgent de rappeler ce que fut le régime de Vichy en France.

Le comité NPA Béziers prend rendez-vous avec Pierre pour, dans le cadre de son futur local, organiser un prochain Café Motivées sur ce devoir de mémoire. Car, sur Agde, avant que ne soient “parqués” les touristes, les républicains espagnols et les travailleurs indochinois l’avaient déjà été.

CAPITALISME : BÉZIERS, CACHER LES PAUVRES, ÉPISODE 2

Le sénateur-maire-président de l’Agglomération fait apparemment des émules dans la ville, ces émules comme c’est bien souvent le cas le débordent sur sa droite. Dans le dossier “cacher les pauvres” en cause cette semaine, nous avons le déménagement de l’Association Biterroise d’Entraide et de Solidarité ( ABES ), du boulevard du Guesclin, dans l’ancien foyer résidence pour personnes âgées Wilson rue C et W Booth. Ce déménagement porté par la municipalité UMP radicalise dans le quartier quelques riverains qui évoquent une invasion et un changement d’échelle de l’association.

Cette manipulation, qui fleure bon le FN, occulte le fait que les missions de l’ ABES sont contingentées par les pouvoirs publics et relèvent de la solidarité nationale, et occulte aussi le fait que Béziers est une ville paupérisée où se débarrasser de la pauvreté équivaudrait à se débarrasser de 50 % de sa population. Comment ? En réouvrant des chambres à gaz qui n’ont jamais existé, comme le prétendait le père Le Pen ?

Pour le NPA l’ampleur du paupérisme sur la ville nécessite des mesures d’urgence. Le déménagement de l’ ABES n’est pas une mesure d’urgence, c’est une mesure d’accompagnement. Face à la pauvreté massive qui sévit sur notre ville, il n’y a que trois solutions : la cacher comme tente de le faire l’UMP, la stigmatiser comme le font le FN et les officines nazillones ( Bloc Identitaire et Ligue du Midi ), la prendre en charge dans le cadre de mesures d’urgence locales comme le proposent le NPA et la liste municipale à laquelle participe le NPA avec le PCF et les Citoyens.

CAPITALISME : SÉRIGNAN, LES DIRECTIONS DES RESSOURCES HUMAINES PROTÈGENT LE FRIC CONTRE LES SYNDICALISTES

Dans l’hypermarché Super U de Sérignan la salle de réunion des délégués du personnel jouxte celle des coffres. Lors d’une réunion des instances représentatives du personnel, un syndicaliste extérieur légalement invité par une déléguée veut se rendre dans cette salle de réunion où il est convié. Le directeur des ressources humaines s’interpose, fait barrage et refuse l’accés au syndicaliste. Pour les délégués présents l’intimidation et le délit d’entrave sont manifestes : ils portent plainte.

Au Tribunal de Grande Instance, pour le directeur des ressources humaines, le syndicaliste extérieur aurait représenté un danger pour l’entreprise compte tenu de la proximité de la salle des coffres. Dans une argumentation bidon qui n’abusera personne sur les réelles motivations du DRH, il nous est expliqué que syndicat et pognon ne peuvent pas cohabiter. Dans une logique toute capitaliste le DRH choisit le pognon contre le syndicaliste. Nous au NPA nous n’avons aucune illusion sur une cohabitation possible entre capital et syndicat mais, contrairement au DRH incriminé, nous soutenons les syndicalistes contre le pognon.

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Pour contacter le NPA biterrois: nathalie.vial@neuf.fr

Pour notre hebdo départemental, Motivées, nous avons deux points de diffusion sur Béziers : (4 n° par point)

Le tabac/presse de la Devèze, derrière la Poste et le tabac/presse « La fraîcheur » face au Trésor Public de l’Iranget.

Pour notre hebdo national, Tout est à nous (TEAN), après la presse de Auchan, la presse de l’Intermarché, près de la cave coopérative de Béziers, a reçu ses premiers numéros (7 exemplaires)

Pour développer notre presse, nous invitons nos sympathisants et nos militants à se fournir sur ces lieux.

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