Lycéens au tribunal, la mobilisation était au rendez-vous !


27 janvier : 3 des jeunes ont refusé de signer le rappel à la loi (L’Hérault du Jour du 27 janvier)

Soutien de poids pour le rappel à la loi (Midi Libre)


27 janvier : 3 des jeunes ont refusé de signer le rappel à la loi (L’Hérault du Jour du 27 janvier)





27 janvier : Soutien de poids pour le rappel à la loi (Midi Libre)

26 janvier : Cinq adolescents devant le juge pour avoir distribué des tracts dans la rue (Midi Libre)

Vidéo France 3 JT 19/20 Languedoc-Roussillon


Trois des lycéens “poursuivis”

Le NPA appelle à se mobiliser à nouveau devant les grilles du Palais de Justice comme le 15 décembre (voir ci-dessous). Ce jour-là 150 personnes avaient manifesté leur soutien à ces lycéens dont le “délit” avait été de distribuer des tracts sur la voie publique pendant le mouvement des retraites ! A replacer dans le contexte de la menace sécuritaire qu’accentue la loi Loppsi 2 qui est en discussion en ce moment ! C’est l’occasion que nous soyons nombreux à faire entendre un sonore :” Police partout, justice nulle part !”

23 janvier : Appel intersyndical de soutien

Tout au long de la mobilisation contre la réforme injuste des retraites, de jeunes lycéens et
étudiants sont descendus dans la rue pour manifester, à côté des salariés, pour leur propre
avenir.

Mardi 9 novembre à midi, une cinquantaine d’entre eux distribuent calmement des tracts
contre cette contre-réforme, avenue Mendès France, à Montpellier, autour du lycée Mermoz.
15 minutes plus tard la police arrête 3 lycéens, 1 lycéenne et un étudiant mineur aussi.

Cette distribution de tracts – comme il y en a eu de milliers d’autres en France – est
suivie d’une vérification d’identité avec incarcération en cellule allant jusqu’à plus de 6 heures
au commissariat central pour l’un d’entre eux, les parents n’étant prévenus qu’en fin de
journée seulement.

Pour finir ces jeunes sont convoqués devant le tribunal pour un « rappel à la loi » et même si
celui-ci n’est pas inscrit sur le casier judiciaire, il n’est pas neutre pour un adolescent. Il en
reste toujours une trace dans le fichier du procureur et des services de police. Et si la
personne rencontre un nouveau problème, le procureur de la République ressortira l’ancienne
affaire et ce sera plus sévère.

Deux jours après, l’Etat rendait hommage à l’engagement des jeunes à célébrer le 11
novembre en 1940, malgré l’interdiction, sous l’Occupation, n’écoutant que leur conscience.

Les organisations syndicales ne sont pas dupes des manœuvres d’intimidation à travers ces 5
jeunes et elles trouvent intolérables de telles poursuites qui remettent en cause les libertés
d’expression.

Les organisations syndicales veulent exprimer de façon solennelle leur soutien à ces jeunes,
utilisant leurs droits civiques et arrêtés d’abord – et quoi qu’on dise – pour les tracts qu’ils
distribuaient pacifiquement.

Elles demandent l’arrêt complet des poursuites à l’encontre des 5 jeunes interpellés car
elles n’acceptent pas que soit criminalisée l’expression d’une opposition sociale ou
politique.

Les organisations syndicales signataires appellent les salariés, mais aussi la jeunesse et la
population, au rassemblement de solidarité envers ces 5 jeunes le mercredi 26 janvier à 9 h
devant le TGI de Montpellier, place Flotte.

Signataires : CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires, UNSA. Avec le soutien de la FCPE, de l’UNEF et de l’UNL

A lire sur notre blog :

Montpellier 150 personnes pour soutenir les lycéens interpellés pour avoir distribué des tracts dans la rue et assignés devant la justice…mais comparution annulée !

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