La machine à gagner les élections dirigée par Robert Navarro et mise au service de Frêche. Ou comment discréditer l’idée même de gauche !
A Montpellier, la maison socialiste se lézarde. Mise sous tutelle depuis septembre 2010, la fédération héraultaise du PS n’en finit pas de vivre des soubresauts. Aujourd’hui, c’est l’opacité et la gestion très personnalisée de la XIe section qui cristallisent les critiques. Une section aussi appelée “hors sol” qui, selon Solférino, serait « en totale contradiction avec l’éthique du parti et en violation majeure avec les règles du parti ». (Midi Libre du 13 janvier)
Imaginée, conçue et dirigée par l’ancien premier secrétaire fédéral du PS héraultais Robert Navarro, cette section montée de toutes pièces est venue s’ajouter aux dix sections naturelles calquées sur le découpage des cantons de Montpellier. Mieux : forte de 306 adhérents, selon le fichier que s’est procuré Midi Libre, cette section est la plus importante de la fédération de l’Hérault. Un poids non négligeable qui, par le passé, a permis à M. Navarro de faire basculer des votes internes en faveur de la ligne décrétée par Georges Frêche. Longtemps entourée de mystère et semant le doute dans les esprits, la XIe section existe bien. Voici comment et pourquoi.
[…] En 1993, investi par le PS, Georges Frêche est battu aux législatives par Gérard Saumade, député sortant. Ce dernier est exclu du PS et Frêche met la main sur l’appareil. Objectif : gonfler les effectifs socialistes dans l’Hérault pour s’éviter de nouvelles déroutes électorales. Dès lors, la XIe section permettra à Georges Frêche de s’assurer lors de chaque scrutin d’un soutien total et massif.
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(L’Hérault du Jour, novembre 2010)
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